Accueil des jeunes en difficulté

 "La compassion de Dieu pour l'homme m'a entraînée à servir ces jeunes qui gisent sur les routes et les places de nos villes, la mort dans l'âme, tristes, trompés, abusés par le mal et la drogue. Leur souffrance m'est entrée dans le cœur."

Sœur Elvira

Tant de jeunes aujourd'hui sont en souffrance. Ils connaissent l'ivresse que procurent cannabis, LSD et autres substances toxiques. Ils sont victimes de la drogue, de l'alcool, de toutes sortes d'addictions... lls ont perdu le sens profond de leur existence et le goût de la vie, ils sont désespérés, déboussolés, ils ne savent plus que faire ni où aller. Ils ont au moins 18 ans, ils ont réfléchi et décidé de faire un pas en avant, en toute liberté : ils rompent avec un passé ravageur et partent à l'écart pour se reconstruire. Le Cenacolo s'offre à eux comme un chemin pour s'en sortir et retrouver la force de vivre.

La durée du chemin au Cenacolo varie en fonction des besoins et de la profondeur des blessures de chaque personne accueillie. Elle se précise au fil du temps dans un climat de respect, de dialogue, de confiance, de liberté et de responsabilité. Sœur Elvira, la fondatrice, rappelle souvent que l'objectif du Cenacolo n'est pas tant de sortir des ténèbres que d'apprendre à aimer.

"Je ne travaillais plus, je ne distinguais plus la différence entre la joie et la tristesse, je n'éprouvais plus d'émotions, j'étais comme mort à l'intérieur de moi. Grâce au chemin parcouru au Cenacolo, aujourd'hui, je suis un homme nouveau et sain : j'ai retrouvé le bonheur de vivre."
Michel

"J'étais à la rue, je mendiais pour me shooter. Un jour, j'ai pris conscience que j'étais en train de gâcher ma vie... Deux ans après mon arrivée au Cenacolo, je suis capable d'offrir un sourire à ceux que je rencontre. Je suis en train de trouver la joie."
Marco

"Je suis sortie du Cenacolo après un cheminement riche de joies, d'épreuves et de résultats obtenus à la sueur de mon front qui ont eu le don de changer non seulement ma façon de vivre, mais aussi mon âme."
Claire

"Notre fils avait la mort dans le coeur. Nous ne savions plus que faire pour lui, nous ne pouvions plus l'aider. Il a accepté d'entrer au Cenacolo. Il a fait le chemin. En tant que parents nous l'avons vu "ressusciter". Et aujourd'hui, nous avons une vraie relation avec lui, toute en vérité."
Jacques et Stéphanie, parents de Jean